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 Haku arrive, gare à vous, exorcistes

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Haku Sterblich

Haku Sterblich

Masculin Messages : 107
Age : 31
Localisation : Dans la pénombre, prêt à bondir...


Vous
Age: 17 ans
Arme/ Pouvoir : Glace
Relation:

Haku arrive, gare à vous, exorcistes Vide
MessageSujet: Haku arrive, gare à vous, exorcistes   Haku arrive, gare à vous, exorcistes I_icon_minitimeMer 18 Aoû - 0:36

Biographie

Haku Sterblich

Surnom : /
Age : 17 ans
Date de Naissance : Un certain 16 Janvier
Sexe : Masculin
Sexualité : Hétérosexuel
Origine : Anglo-japonaise


Spécificité
Groupe : Yamikos

Pouvoir / Innocence : Il manipule la glace, peut geler tous ce qui contient de l'eau, y compris celle contenu dans l'air qui lui permet de jouer avec son élément où qu'il soit.

Maladie : Peut-être un brin d’agoraphobie

Autre : Haku parle le français, l'anglais et l'allemand (étant donné qu'il a vécu dans chacun de ses pays), il aimerais beaucoup apprendre le japonais, mais n'en a malheureusement pas le temps.


Histoire
Londres, dans le quartier pauvre de Whitechapel, tout est calme, tout le monde dort, exception faite d’une petite maison qu’éclaire encore une petite chandelle. Soudain, le cri d’une femme déchire la nuit. Puis, un autre cri, moins puissant, le cri d’un bébé qui pleure. Une à une, les fenêtres avoisinantes s’éclaire. Enfin ! La voisine a mis bas. Puis les lumières s’éteignirent comme elles s’étaient allumées. Une heure plus tard on entendit un cri, une voix d’homme, un cri qui venait du fond d’un cœur et qui résonna dans toute la ville : la nippone venait de clamser. Cependant, là, aucune bougie ne s’enflamma, chacun ignora ce mal, laissant l’homme qui venait de perdre sa raison d’être, seul dans son malheur.


Son seul réconfort est cet enfant qui vient de naître, symbole de l’innocence... Pourtant, ne vient-il pas de commettre un meurtre ? Le petit garçon poussait des petits cris et cherchait quelque chose en vain des ses petits bras. Quelques jours auparavant, ils s’étaient contestés plusieurs fois afin de savoir quel nom donné au bébé.


« Si c’est un garçon, avait-elle dit, je voudrais qu’il s’appelle Haku.


Non ! Lui avait-il répondu, je veux qu’il ait un nom anglais, tu as fui le Japon, inutile d’y retourner ! »


La discussion s’était alors arrêtée là. Les larmes coulaient sur les joues de l’homme, les gouttes de chagrin tombèrent délicatement sur celles du bébé. Il le regarda droit dans les yeux, ceux-ci toujours humides :


« Tu t’appelleras donc Haku »


Ainsi se passa la première heure de la vie du jeune Haku Ripper. Le début n’était pas très joyeux, mais la suite le serait encore moins. Néanmoins, pour le moment, Haku ne le sait pas encore, il n’a que 5 ans et jusqu’alors, la cohabitation avec son père se passe on ne peut mieux, certes la famille, ou plutôt le duo, est pauvre, mais le peu d’argent que gagne l’ouvrier suffit. Un malheureux jour, Mr Ripper fut victime d’un accident de travail, il eut un doigt couper et ne pourrais pas retravailler avant plusieurs semaines. Alors, pour passer le temps, il trainait dans les bars du coin.


Au début, il avait le sens de la mesure et buvait avec modération, mais plus le temps passait et plus il marchait de travers. Le petit garçon riait alors de l’état de son père jusqu’au moment où celui-ci commença à avoir l’alcool violent. Le foyer familial si tranquille la journée se transformait alors en soirée en cri et hurlements. Les semaines passèrent mais l’homme ne reprit pas du service. Haku devait mendier la journée pour gagner l’argent du pain, et le reste ? Son père le lui prenait pour vider quelques verres. Les mois passèrent, chacun étant plus terrible à supporter pour l’enfant, et chacun renforçant la dépendance qu’éprouvait Mr Ripper pour la goutte.


A ses 9 ans, Haku était devenu un véritable esclave au service de son père qui chaque soir le battait et le forçait à faire des choses plus atroces les unes que les autres. La haine logeait à présent dans le corps du gamin, et elle n’en sortirait sans doute jamais complètement. Une nuit d’hiver, l’ivrogne rentra un peu plus tard que prévu, ce qui impliquait qu’il avait également augmenté son nombre de consommation quotidienne. Le garçon était en train de couper la maigre carotte que lui avait donnée le marchand de légume, compatissant. L’homme tenait une corde dans ses mains et pris son enfant par surprise en serrant de ses gros doigts le maigre cou du mouflet. Il le força à monter les escaliers sous lequel était entreposé le bout de tissu qui constituait le lit d’Haku, puis, il lui ordonna de prendre la corde et de se pendre.


L’orphelin tenait toujours le couteau de cuisine dans ses mains, mais ce n’est que lorsque son père lui accrocha la corde au cou que son corps commença à agir seul. Il se retourna vivement et avant que son géniteur ne s’en rende compte, lui planta le couteau dans le ventre, la lame à l’horizontale. Puis, il cisela complètement la panse de droite à gauche. Un morceau d’intestin commençait à en sortir et l’adulte avait le regard vide, puis tomba à la renverse. La suite ? Haku n’en a nul souvenir, il se souvient juste qu’il s’est réveillé et que les couvertures qui lui servaient de matelas sous l’escalier étaient quelques peu humides, puis il était sortit de la maison pour ne plus jamais y retourner, tenant dans la main le seul objet qu’il avait hérité de sa mère, un masque de ninja.


Ce fut le barman s’apercevant que son client habituel ne venait plus qui s’inquiéta. Les premiers jours, il supposa que l’homme avait retrouvé la raison et un travail par la même occasion, mais plus il y réfléchissait, moins cette hypothèse lui paraissait plausible, ainsi décida-t-il d’aller voir de son propre chef. Lorsqu’il s’approcha de la maison des Ripper, une forte odeur le prit aux narines. Il ouvrit la porte qui n’était pas verrouillée, et ce qu’il vit là, il ne pourrait jamais l’oublier, des choses horribles il en avait vu, mais celle la les dépassait toutes. Derrière cette porte close, un homme pendu. Pendu à une rampe d’escalier branlante. Pendu par les tripes. Celles-ci étaient toujours attachées au ventre, mais le tueur les avait noués au cou du pochtron, puis à la rambarde. Un couteau de boucher était planté dans le crâne du mort. Le courant d’air généré par l’ouverture de la porte fit balancer le cadavre, ce qui rendit la scène plus horrible encore. De plus une odeur de cadavre en décomposition imprégnait toute la maison.


Une flaque de sang impressionnante couvrait environ la moitié du sol de la maison et si personne dans le quartier n’avait découvert le meurtre ou plutôt si personne n’avait voulu découvrir le meurtre, les insectes eux grouillait, des centaines de mouches zombait autour du mort, se régalant de sa chair et de son sang. Déjà, les asticots se tortillaient dans les membres de la victime et bientôt le nombre de mouches seraient multipliés par dix. Le barman sortit en courant de cet enfer et se dirigea vers le poste de police le plus proche. Là il attendit d’être reçu, et songea au mort durant ce court instant. Ripper... L’éventreur éventré (ripper = éventreur en anglais). Ceci ferait sans doute les gros titres d’ici peut.


Le chef de police le reçu dans son bureau d’un air las. Les meurtres se multipliaient en ce moment et pour cause, une rumeur parlait d’un assassin en manque de contrat. Il posa plusieurs question au visiteur, rappelant à celui-ci que la victime avait un fils, le pauvre gosse n’avait pas du avoir la vie facile. Il a dut réussir à fuir le tueur, et doit maintenant courir les rues désespérément pensa le bon homme. Ce dernier indiqua au policier l’adresse de la maison maudite et retourna dans son bar, plus chamboulé que jamais.


Les policiers arrivèrent sur les lieux et en quelques minutes une foule importante encercla la maison, faisant circuler les derniers potins. Le véritable meurtrier regardait la scène du haut des toits et prit grande peur en voyant la police se mêler de cette affaire. Aussi couru t-il le plus vite qu’il put, des toits passa à la terre ferme et il couru pendant au moins deux kilomètres, slalomant entre les passants, puis tout à coup il percuta une jambe. Le corps relié à cette jambe était celui d’une jeune femme, grande mais pas trop, elle portait une robe noire qui moulait ses formes avantageuses et par au dessus une cape noire également, à capuche. On ne voyait pas son visage. Haku était tétanisé. La passante s’accroupi pour se mettre à la hauteur de l’enfant, enleva sa capuche et lui souri. Puis elle se releva et continua sa route. Le gamin, ne sachant où aller, la suivit, il suivrait jusqu’au bout du monde cette étrangère qui l’avait considéré pour un être humain, chose que personne n’avait fait depuis bien longtemps avec lui.


La femme, marchant, pensa à cet enfant qui le suivait et s’étonnait de son propre génie, elle imaginait déjà le potentiel qu’un enfant dévoué représente. Fort utile pour son métier : on n’accuse pas quelqu’un qui a un enfant à sa charge de meurtre. Ce symbole d’innocence lui servirait à beaucoup de chose, et elle prévoyait déjà de revoir ses prix pour lui, après tout, c’est une bouche de plus à nourrir. Elle tourna dans diverses ruelles puis s’arrêta dans l’une d’elle, plus miteuse que les autres, et pénétra dans une bâtisse où une enseigne rouillée indiquait que l’on entrait dans une auberge. Le jeune garçon la suivait tel une ombre, regardant avec crainte les ivrognes qui le regardaient comme s’il était tous droit sorti de l’enfer. Elle, elle ne leur adressa pas un regard et traça vers l’escalier qui menait à l’étage, attirant sur elle des regards envieux grâce à sa démarche sensuelle. Là, elle se dirigea vers la troisième porte à gauche, prit une clé dans sa poche et l’ouvrit.


La pièce était de taille très modeste, mais vu l’établissement, cela n’était pas choquant. Des tâches diverses ornait les murs, les volets à la fenêtre ne semblait n’avoir jamais été ouverts. Le mobilier contenu dans la chambre était composé d’un lit, un vieux miroir accroché au mur, un pot de chambre sous le lit et d’un tabouret. Sur ce dernier objet, une chandelle à moitié fondu était posée.


« Tu devrais dormir un peu, lui conseilla-t-elle en allumant la bougie, une rude journée nous attend demain. »

Haku ne prit pas la peine de répondre, il s’allongea sur le lit, son masque dans les mains. Depuis combien de temps n’avait-il pas dormi dans un vrai lit ? Il lui semblait qu’il n’avait jamais connu ce plaisir. Ses yeux se fermèrent et il tomba dans les bras de Morphée. Le lendemain, lorsqu’il se réveilla, la chambre était vide, mais quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit et la mystérieuse personne entra, portant dans ses mains délicates, deux miches de pain. Elle en lança une en direction du garçon, qui le réceptionna aisément. Il la dévora : il mourait de faim. Elle n’avait pas sa capuche, et Haku put admirer un visage d’une grande beauté. Ses cheveux étaient comme les siens, noirs, hormis que les siens ondulaient légèrement. Ses lèvres étaient teintées de noir, et tout cela couplé de ses vêtements lui donnait l’allure d’une femme fatale. Soudain, le jeune meurtrier remarqua une chose qui lui avait échappé aux premiers abords, elle avait un tatouage au niveau de la gorge, il était de couleur rouge et semblait avoir un pouvoir hypnotique. Elle sortit le jeune homme de ses rêveries en posant sa main sur son épaule et lui dit avec un sourire amical :


« Viens, nous allons faire quelques achats, tu ne peux pas rester avec ces guenilles »


Sur ce, elle enfila des gants noirs qui montaient jusqu’au milieu de ses bras, puis elle mit son capuchon en laissant cette fois son visage à découvert, fit signe au garçon de sortir de la chambre et la ferma derrière elle. Ils passèrent la journée essentiellement chez un certain Charles Frederick Worth, là ils trouvèrent tous ce qui les intéressait et rentrèrent en fin d’après midi, les bras chargés de paquets. Haku n’avait pas pus s’empêcher de constater que Charles Frederick Worth était lui même venu les conseiller et qu’il n’avait cessé de promener ses yeux sur le magnifique corps de la femme, qui se prénommait Lust, Lust Sterblich. La nuit tombée, elle ne laissa pas l’enfant dormir comme la précédente, elle allait l’emmener avec elle chez le couturier, prenant soin avant de partir de mettre une bague de taille conséquente lotie d’une pierre précieuse noire. Elle précisa également à Haku qu’il devrait mettre son masque lorsqu’ils arriveraient devant chez lui. L’homme logeait seul en haut de sa boutique. Elle sonna à la porte, l’hôte lui ouvrit et ne fut guère surpris de sa venue, il eut tout de même un regard hautain pour le gamin. Il les fit entrer. Lui et Lust pénétrèrent dans le salon tandis que le garçon attendait dans le couloir.

Le corridor était sombre et froid, Haku s’assit contre un mur, repliant ses genoux vers lui, en position fœtal. Il entendait parler, Lust séduisait Mr Worth de sa voix sensuelle, et le charme opérait merveilleusement bien. Elle alla lui chercher un whisky dans la commode, ses talons résonnaient sur le parquet. Quelques minutes plus tard, l’enfant entendit une chaise bouger violemment, puis plus rien. Les bruits de pas se dirigèrent vers la porte, Haku se leva précipitamment. Lust remis sa capuche et ordonna à l’enfant de mettre son masque. De ruelle sombre en ruelle sombre ils rejoignirent l’auberge. Un homme était mort cette nuit là, mais d’après la liste qu’elle avait reçue, il lui fallait encore en tuer 2 autres.

Les deux semaines qui suivirent, servirent à mieux connaître les prochaines victimes, puis à les assassiner de la même manière que la première : Haku faisait le guet et Lust séduisait, puis empoisonnait ses victimes. La nuit qui suivit les deux meurtres, Haku la passa seul à l’auberge, la femme fatale du s’absenter. Le lendemain elle revint avec un coffret rempli de pièce d’or : la récompense pour le triple assassinat. Voilà longtemps qu’elle exerçait ce métier, et elle se moquait bien du motif, tuer était son gagne pain, et ça payait plutôt bien.


« Demain nous embarquons pour l’Allemagne, mon pays natal, là-bas nous serons tranquille. »


Et donc, ils prirent le bateau de Londres depuis la Tamise, puis naviguèrent jusque Calais. Ils traversèrent le nord de la France en train pour arriver dans la ville de Strasbourg. Une fois ici, ils achetèrent deux chevaux et un poney, ce dernier étant censé porter les vivres et les bagages de ses maîtres. Ils chevauchèrent donc au pas jusque dans la Forêt Noire. Ils eurent la chance de ne pas rencontrer de loups et arrivèrent dans la maison de Lust. C’était un chalet au beau milieu de nulle part, isolé de toute civilisation. Il fallait 1 jour à cheval pour rencontrer un quelconque village.

La femme et l’enfant restèrent près de deux ans dans cette bâtisse rustique. Parfois, Lust partait pour quelques semaines et revenait les bras chargé d’or. Durant ces deux années, Haku apprit l’allemand et le français, mais surtout, la mystérieuse femme lui apprit ses secrets d’empoisonneuses. Celui avec lequel elle avait tué Mr Worth était le cyanure de potassium, ce poison rapide provoquer une perte de conscience débutant entre 10 à 60 secondes après ingestion, puis, 45 minutes plus tard, la victime entre en coma et la plupart du temps, meurt 2 heures plus tard. Mais son préféré était celui que l’on trouvait en Amérique du Sud, il était secrété par des petites grenouilles (35 mm maximum) très venimeuses et colorés. La peau de ces batraciens peut tuer entre 10 et 20 hommes. C’est un poison foudroyant et extrêmement puissant, les indigènes locaux l’utilisent pour foudroyer les oiseaux en plein vol...


Ces années d’exile furent aussi pour lui un entrainement, il apprit à manier avec précision les senbons (aiguilles d’aciers). Chaque jour il s’entrainait à chasser avec ces armes. Au début ils les enduisaient de poison pour faciliter la tâche mais plus le temps passait et plus sa précision augmentait il arrivait maintenant à tuer un animal d’une seule aiguille, en touchant une certaine partie de la bête. Il connaissait à présent l’anatomie humaine par cœur, afin de mieux viser les points sensibles.


Un soir Lust rentra avec un coffret plus gros que les autres, rempli d’or et de joyaux. La mission avait été plus dure, la prime était donc également plus grande. La soirée passa normalement et les deux habitants de la maison allèrent dans leur chambre respective et s’endormir. Soudain, un cri étouffé réveilla le jeune homme. Il était à peine perceptible, mais l’ouïe fine d’Haku lui avait permis d’entendre. Il ouvrit sa porte, il entendait des pas dans la chambre de la femme. Une lame fut lentement sortie de son fourreau et l’enfant devenu adolescent entra dans la chambre. Un homme rangeait son couteau, il était à demi-nu. Surpris par ce gamin qui ne faisait pas partie de sa mission, l’homme se rhabilla plus vite que l’éclair et sorti par la fenêtre de la pièce. Aussitôt l’apprenti assassin s’empara de ses armes de prédilections et après un tir ajusté qui atteignit le cou du fuyard, plongea sa cible dans une profonde léthargie. Il ne se réveillerait pas avant deux jours.


Haku revint sur ses pas pour voir comment allait sa tutrice. Le sang coulait sur le parquet, il accouru. Elle avait été égorgée après avoir été violé. L’inconnu le paierait en temps et en heure, il était maintenant le temps des pleurs. Et les larmes coulèrent, en abondance durant plusieurs heures. Cet homme avait tué la seule personne qui comptait encore pour lui. La rage et le désire de vengeance s’emparait de son corps. Il alla dans la forêt et coupa deux arbres.


Deux jours plus tard, comme prévu, l’inconnu sorti de sa léthargie. Il se trouvait allonger sur une grande table en bois, nu et avait les membres attaché aux quatre coins du meuble. Il essaya de se débattre, se doutant de ce qu’il l’attendait, mais en vain. Soudain des pas se firent entendre derrière lui. C’était sans nul doute l’adolescent. Ce dernier ce pencha au dessus du visage de sa future victime pour qu’elle puisse bien le voir. Il portait son masque et tenait entre ses mains une pince, et un couteau de boucher. Tout d’abord, il arracha l’ongle de l’index droit, puis celui de gauche et continua ainsi jusqu’à ce qu’il n’en reste plus ni sur les mains ni sur les pieds. L’assassin hurlait, il se cambrait de douleur à chaque ongle arraché. Mais ce n’était rien comparé à ce qui l’attendait. Le garçon masqué lui coupa toutes les phalanges distales ainsi que les orteils. La souffrance était insoutenable, mais il n’était pas au bout de ses peines.


Haku promena sadiquement le couteau sur la poitrine du persécuté, s’approchant doucement des parties génitales de celui-ci. La peur se lisait dans son regard, ce qui encourageait le garçon à continuer. Il lui trancha tout d’abord le pénis, et attendit un certain moment, que la douleur s’estompe un peu, pour ne pas gâcher la suite. Ce fut les testicules qui y passèrent ensuite, l’une après l’autre. Le bourreau s’en alla ensuite chercher un tisonnier chauffé à blanc : il fallait bien arrêter les saignements. Sous la douleur, le prisonnier fut parcouru de spasmes, puis s’évanoui.


Une heure plus tard la victime se réveilla, la douleur lui faisait tourner la tête, mais lorsqu’il ouvrit les yeux, il se vit à deux mètres au dessus du sol. Une vive douleur parcouru ses bras, l’adrénaline envahie son corps, il était terrorisé ses mains (ou se qu’il en restait) étaient cloué à un morceau de bois. Son corps était crucifié sur une grande croix d’environ 3 mètres de hauteur. Après tout ce qu’il avait subi, il allait devoir endurer la pire des morts. Cette mission devait être sa dernière, il allait enfin pouvoir prendre sa retraite, son objectif n’était que d’éliminer une femme devenu trop dangereuse. Loin de ce douté de la manière dont il allait mourir, il avait accepté, le con. Son supplice dura plusieurs heures, il résista le plus possible, alternant les crampes aux jambes et aux bras pour finalement mourir d’asphyxie.


Suite à ces événements, Haku enterra la dépouille de Lust, jurant sur sa tombe de toujours garder son masque en son souvenir, car quiconque a vu son visage est mort peu de temps plus tard. Il partit de la maison, prenant avec lui des vivres, un cheval, ses senbons, ainsi que tous les bocaux contenant du poison qu’il trouva. Puis, il incendia le chalet, pour faire une croix sur son enfance qui l’avait tant fait souffrir. Il cavala toute la nuit durant, ne se retournant pas, laissant les flammes dévorer ce qu’il reste de brulable. Si quelqu’un passait par ce lieu d’ici quelques années, il y verrait une tombe, les ruines d’un bâtiment embrasé et une grande croix ou gisait encore le cadavre d’un homme trop audacieux.


Une nuit plus tard, Haku campait dans la forêt, il comptait aller en direction de Berlin pour trouver un travail. Cette nuit là, alors qu’il faisait rôtir un lièvre sur le feu, les souvenirs de Lust lui revinrent en pleine figure. C’est à ce moment là qu’il entendit une voix à coté de lui, il se retourna brusquement, prêt à bondir, prêt à tuer. La voix provenait d’un gros personnage, il portait de petite lunette ronde, un chapeau et ne cessait de sourire, il était également muni d’un parapluie étrange.


« Tu aimerais bien la revoir n’est ce pas ? dit-il, sur de lui


- Je ne vois pas de quoi vous parlez. Qui êtes vous ?!


- Je suis le Comte Millénaire bien sur ! Inutile de faire jouer la comédie, je sais tout ce que tu as fais, et les cachotteries avec moi sont inutiles. »


Comte ou pas, ce personnage excentrique était un témoin à éliminer. Ainsi, rapide comme l’éclair, l’adolescent lui lança une paire de senbon. Mais ceux-ci n’eurent pas le temps de l’atteindre, le Comte disparu et sa voix provenait maintenant de derrière :


« Je ne te veux pas de mal, en fait, ton potentiel m’intéresse beaucoup. Ses lunettes se mirent à briller malicieusement.


- Qu’attendez-vous de moi ? Et qu’y gagne-je ?


- En vérité, je veux faire de toi un homme à mon service. En échange, je te confierai des pouvoirs qui te seront propre et que tu pourras utiliser à ta guise. Ta seule obligation sera de m’obéir.


- Quels genres de pouvoirs ? Et quels genres d’ordres ?


- Quelques humains à tuer, tout au plus. Quant à tes pouvoirs, ils seront de type élémentaire, mais seul le destin sait lequel sera le tien.


Le jeune homme réfléchi. Après tout, il n’avait rien à faire, pas de projet pour le futur. Ce personnage lui offrait la puissance, une occupation.... Il fit son choix :


- J’accepte. Donne-moi le pouvoir contre la servitude.


- Excellent choix, dit le comte de son plus grand sourire. »


Sur ces paroles, il claqua des doigts et une sorte de pilule noire apparu devant le visage d’Haku. Il s’en saisit et l’avala d’un trait. Soudain, il lui sembla que la température baissait de plus en plus. Il devint vite frigorifié. La douleur l’emporta, et il s’évanoui.


24 heures plus tard. Sa tête lui faisait mal, il avait toujours froid, mais beaucoup moins qu’avant néanmoins, plusieurs couches de couvertures étaient posé sur lui. Son regard se posa tout autour de lui, cette pièce lui était parfaitement inconnue. Il se souvint brièvement d’un gros personnage qui lui avait promis... Il regarda sa main, un cube de glace y apparu. Il souri.


Un an. Ce fut le temps qu’il resta à la Résidence. Il s’entraina sans relâche et gagna rapidement en vitesse. Il adapta ainsi sa manière de combattre plutôt sur la vitesse que sur la puissance. Par la même occasion, il inclut dans ses entrainements les pouvoir que le Comte lui avait confiés. Il les mania rapidement à la perfection, et s’amusa à développer des techniques spécifiques à sa manière de combattre et leur donna des noms. Les recrues yamikos étaient élevées à la dure. On les torturait afin qu’ils puissent résister à toutes les souffrances. L’étape était longue et douloureuse, mais les humains qui sortaient de Madagascar était hyper-entrainé, et étaient prêt à faire face à toutes sortes d’ennemis et de situations.



Physique
Haku est de taille moyenne, un peu moins que le mètre 80. Il est assez musclé, mais sa force ne réside pas dans sa puissance, mais plutôt dans sa vitesse. Il est donc très agile, et possèdes des reflexes très développé, acquis durant son séjour en Allemagne. Ses sens se sont également accru lors de cette période, notamment son ouïe et sa vue. Comme quoi, ça a du bon de vivre avec une tueuse à gage. Le jeune homme est très fier de ses origines japonaises, et porte très souvent un kimono, lorsqu’il n’est pas sur le terrain. Sinon, il porte un Hakama de type panta-court, une paire de Geta et de Tabi, ainsi qu’un Haori et un Obi qui vient fermer le tout pour des déplacements plus aisé.


Si vous souhaitez une description de son visage, il va falloir le tuer avant. Il a désormais fait le serment que quiconque le verrais sans son masque périrais sur le champ. C’est pourquoi il le garde sans arrêt. Ce masque est également l’un des derniers souvenirs qu’il possède de sa mère, morte en couche. Il possède le pouvoir de commander la glace. Il est donc capable de geler tous liquide, et suite à l’acquisition de son pouvoir, il est devenu insensible au froid. Sa peau est aussi blanche que l’élément qu’il contrôle. L’adolescent a les cheveux noirs, assez longs et très souvent coiffés en chignon, qu’il maintient avec des aiguilles, ou un bout de tissus et une ficelle. Il laisse deux mèches de cheveux dépassé, une de chaque coté.


En résumé, Haku est agile, habile, vif, rapide. Ses déplacements sont silencieux, ses tirs ne manque jamais leur cible. La glace est sont alliés et il n’hésite pas à déchainer ses pouvoirs contre ses ennemis.


Caractère
S’il y avait un mot à choisir pour décrire Haku, ça serait Froid. En effet, il est aussi froid que la glace qu’il manipule. C’est sans doute pourquoi, il a très très peu d’amis au sein des yamikos, et plus généralement de ses alliés et encore plus généralement dans le monde. Son passé a participé à sa solitude, puisque le jeune homme est orphelin, et ses proches se comptent sur les doigts de la main. Mais selon lui, les relations sociales ne sont que pertes de temps et un frein à la bonne marche des missions. Il est totalement dévoué au Comte, et n’hésite pas à remplir les missions les plus périlleuses. Il est comme le jouet du gros personnage, mais cela lui est bien égal. Sa vie n’a pour lui plus beaucoup d’utilité, aussi est-il indifférent à presque tous les autres êtres qui peuplent cette planète.


L’assassin est un brin prétentieux. Son masque aidant, il ne montre que très rarement, si ce n’est jamais, la moindre once de sentiment. Pourquoi s’est-il tourné vers le mal ? La réponse est simple, les premiers arrivés sont les premiers servis. Le Comte fut le plus rapide.


Le jeune homme n’en est pas moins intelligent, et il connait très bien les desseins du Comte. Mais après tout, cela lui est égale, il n’a rien à perdre sur cette Terre. Sa discrétion, son agilité et sa prodigieuse capacité à ne rechigner aucune besogne font de lui un personnage aimé par le Comte, C’est à dire que ce dernier l’utilise à volonté, tel un pion dont on se sert d’appât sur un échiquier.



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Dernière édition par Haku Sterblich le Ven 24 Sep - 19:05, édité 5 fois
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Aellia Jones

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MessageSujet: Re: Haku arrive, gare à vous, exorcistes   Haku arrive, gare à vous, exorcistes I_icon_minitimeMer 18 Aoû - 10:43

Bienvenuuuuuuuuuue 8D

Bon bah comme d'hab', t'as fiche elle gère, mon P'tit =D
T'es validé sans aucun soucis, ni commentaire, si ce n'est :
Bravo =3

Merci de ton inscription.
Je ne te rappelle pas que le Staff est là au besoin, je me doute que tu le sais, à force. =)


'Mumuse bien sur DGM !
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Siobban Wilmen

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Haku arrive, gare à vous, exorcistes Vide
MessageSujet: Re: Haku arrive, gare à vous, exorcistes   Haku arrive, gare à vous, exorcistes I_icon_minitimeMer 18 Aoû - 13:06

Bienvenuuuuuuuuuuuuuuue Le p'tit =D

Ca c'est de la fiche Wink
Encore bravo!!

Amuse toi bien parmi nous =D
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Haku Sterblich

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Haku arrive, gare à vous, exorcistes Vide
MessageSujet: Re: Haku arrive, gare à vous, exorcistes   Haku arrive, gare à vous, exorcistes I_icon_minitimeMer 18 Aoû - 23:16

Thanks les filles ^^
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Haku arrive, gare à vous, exorcistes Vide
MessageSujet: Re: Haku arrive, gare à vous, exorcistes   Haku arrive, gare à vous, exorcistes I_icon_minitime

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